Le président de la Chambre d'Agriculture de Mayotte, Dani Salim, a accordé en entretien à l'Agence de presse de l'Océan Indien, au cours de laquelle il s'est exprimé sur ces différentes idées concernant les filières agricoles présentes sur l'île. Selon lui, les filières traditionnelles que sont la vanille et l'ylang ne représenteront plus une forte rentabilité du fait de la concurrence existante dans la filière. Par contre, la production maraîchère peut être assurée sur l'île, qui répond actuellement à 60% de la demande intérieure. Concernant la culture et production de tomates, le choix d'une solution hors sol devrait être mise en place, avec l'aide de La Réunion pour l'investissement dans les infrastructures et la formation à Mayotte. La filière aquacole nécessite également de recevoir une aide car l'aquaculture d'exportation n'est pas rentable à l'heure actuelle. De plus, des discussions sont en cours avec le préfet des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) afin de répartir d'une manière plus équitable les redevances de la pêche être Mayotte et La Réunion.
L'Express. mu, 17 juin 2011