La première séance plénière du Congrès de la Transition (CT), qui s'est déroulée le jeudi 12 janvier 2012, a donné lieu à des interrogations concernant plusieurs points sensibles sur le projet de loi relatif à la refonte de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ces interrogations portent plus particulièrement sur la question de la représentativité des partis politiques au sein des commissions électorales de régions et de districts. Selon le président de la chambre basse, Mamy Rakotoarivelo, le problème est lié à l'accord que les partis politiques doivent trouver afin de nommer trois représentants, en tant que membres désignés pour les partis politiques au niveau de ces démembrements, un consensus difficile à trouver. D'autres interrogations sont relatives à la dépendance de la CENI par rapport au pouvoir en place sur la Grande île, alors qu'elle se doit d'être indépendante. Ainsi, les textes relatifs à ces interrogations pourraient faire l'objet d'une ratification ou d'amendement, après une demande du Conseil supérieur de la Transition à l'exécutif d'un envoi des textes.
All Africa, 13 janvier 2012