Agence de presse africaine, 23 décembre 2008
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Les dirigeants des puissances économiques émergentes que sont l'Inde, le Brésil et l'Afrique du sud, critiquent les pays riches sur "la crise faite elle-même". Le Président brésilien, Luis Inacio Lula da Silva, parle des pays en développement comme des victimes de la crise financière mondiale générées par les pays riches. Le Premier ministre indien, Manmohan Singh, quant à lui, pointe du doigt des décisions mal conçues qui entraînent le système financier international au bord de l'effondrement. Un face à face serait nécessaire entre pays développés et pays en développement pour comprendre ce qui va mal. Ces trois pays se sont retrouvés lors de la troisième conférence annuel Inde, Brésil, Afrique du Sud (IBSA). Elle a été créée en 2003 et regroupe certains des groupes les plus grands d'Inde, d'Afrique et d'Amérique du Sud.
Les banques sud-africaines sont rassurées. Si le gouvernement venait à être sous pressions suite à la crise actuelle mondiale du crédit, il interviendrait pour les protéger, selon le Trésorier général du Congrès National Africain (ANC), Mathews Phosa. Cependant, à l'exception des institutions financières, la plupart des entreprises locales ne devraient pas être affectées par la crise. De plus, M. Phosa a mis l'accent sur le contrôle des changes en Afrique du Sud qui devrait aider le pays à affronter la crise.
Après le taux record de juin (11,2 millions pour cent), l'inflation ne s'est pas arrêtée au Zimbabwe : en juillet, le taux d'inflation est de 231 millions pour cent.
Certains économistes s'accordent même à dire que ce taux officiel est bien en dessous du taux réel, tant la pression sur les prix est forte depuis le début de la crise.
Agence de presse africaine, 9 octobre 2008
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Le PPI (Producer price inflation, ou Inflation des prix des producteurs, indice qui mesure la moyenne des changements dans les prix perçus par les producteurs nationaux pour leur production) a augmenté de 0,2 point au mois d'août et atteint 19,1%, selon les données officielles de de Statistic South Africa. Ce chiffre se situe en dessous des prévisions des économistes, soit 19,2%. L'augmentation de cet indice vient en partie de la pression qui est pratiquée sur les prix d'une large gamme de produit. Cependant pour certains économistes, cela n'est pas surprenant et ils s'attendent même à une diminution de cet indice d'ici la fin de l'année.
Extraits d'une interview d'Arvin Boolell, nouveau ministre des Affaires étrangères