Suite au rejet d'une loi par le Parlement comorien, la mise en œuvre nombreux projets importants koweïtiens est devenue incertaine. Une nouvelle preuve de la grande influence des pays du golfe Persique sur l'archipel.
C'est ce mois ci qu'auraient du être inaugurés l'hôtel Itsandra (travaux d'extension) et le siège de la Banque fédérale de commerce, projets portés par la Comoro-Gulf Holding, société à capitaux koweïtiens et moyen-orientaux. Cette holding avait également pour intention de construire un quai en eaux profondes, un village touristique 5 étoiles (projet de 114 millions d'euros), mais envisageait également la création d'une compagnie aérienne et d'une compagnie maritime de 3 bateaux pour les liaisons inter-îles.
L'achèvement des travaux et la mise en œuvre des nouveaux projets étaient cependant conditionnés par l'adoption de la loi de "citoyenneté économique" qui aurait donné la nationalité comorienne à 4.000 familles habitant aux Emirats Arabes Unis, au Koweït et en Arabie saoudite mais apatrides, et ce contre rémunération financière. Cette loi, initiée à la demande du Koweït, a été rejetée au cours de la semaine dernière, de nombreux députés arguant qu'il s'agissait d'une mise aux enchères de la nationalité comorienne.
Le doute plane donc quant au devenir des projets de la Comoro-Gulf Holding.
Romandie News, 25 juillet 2008
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Habari, 26 juillet 2008
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C'est ce mois ci qu'auraient du être inaugurés l'hôtel Itsandra (travaux d'extension) et le siège de la Banque fédérale de commerce, projets portés par la Comoro-Gulf Holding, société à capitaux koweïtiens et moyen-orientaux. Cette holding avait également pour intention de construire un quai en eaux profondes, un village touristique 5 étoiles (projet de 114 millions d'euros), mais envisageait également la création d'une compagnie aérienne et d'une compagnie maritime de 3 bateaux pour les liaisons inter-îles.
L'achèvement des travaux et la mise en œuvre des nouveaux projets étaient cependant conditionnés par l'adoption de la loi de "citoyenneté économique" qui aurait donné la nationalité comorienne à 4.000 familles habitant aux Emirats Arabes Unis, au Koweït et en Arabie saoudite mais apatrides, et ce contre rémunération financière. Cette loi, initiée à la demande du Koweït, a été rejetée au cours de la semaine dernière, de nombreux députés arguant qu'il s'agissait d'une mise aux enchères de la nationalité comorienne.
Le doute plane donc quant au devenir des projets de la Comoro-Gulf Holding.
Romandie News, 25 juillet 2008
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Habari, 26 juillet 2008
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