L'augmentation de plus de 330% du coût de la vie au Zimbabwe, combinée à une série de sanctions imposées par les pays occidentaux et à des enjeux politiques biaisés, continue de peser sur l'économie du pays.
Selon le Consumer Council of Zimbabwe (CCZ), une famille moyenne de six personnes a besoin d’au moins de 13 trillions de dollars zimbabwéens (ZWD) (environ 440 euros au taux de change officiel) par mois pour satisfaire les besoins fondamentaux (nourriture, loyer et transport). Un panier de produits de base coûtait, le mois dernier, un peu plus de trois trillions ZWD (102 euros) quand un salarié moyen gagne 100 milliards ZWD (environ 3,4 euros).
Cependant, certains économistes indépendants estiment que ce coût est sous-évalué, du fait de l'existence d'un marché noir, que le président Mugabe accuse d'alimenter la spirale inflationniste.
Les critiques justifient toutefois les problèmes économiques du pays par les mauvaises politiques du gouvernement et la corruption effrénée dans le cercle des officiels. En revanche, pour le chef de l'Etat zimbabwéen, la responsabilité est à attribuer aux sanctions économiques imposées parles États-Unis, l’Union européenne, le Canada et l’Australie.
Agence de presse africaine, 23 juillet 2008
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Selon le Consumer Council of Zimbabwe (CCZ), une famille moyenne de six personnes a besoin d’au moins de 13 trillions de dollars zimbabwéens (ZWD) (environ 440 euros au taux de change officiel) par mois pour satisfaire les besoins fondamentaux (nourriture, loyer et transport). Un panier de produits de base coûtait, le mois dernier, un peu plus de trois trillions ZWD (102 euros) quand un salarié moyen gagne 100 milliards ZWD (environ 3,4 euros).
Cependant, certains économistes indépendants estiment que ce coût est sous-évalué, du fait de l'existence d'un marché noir, que le président Mugabe accuse d'alimenter la spirale inflationniste.
Les critiques justifient toutefois les problèmes économiques du pays par les mauvaises politiques du gouvernement et la corruption effrénée dans le cercle des officiels. En revanche, pour le chef de l'Etat zimbabwéen, la responsabilité est à attribuer aux sanctions économiques imposées parles États-Unis, l’Union européenne, le Canada et l’Australie.
Agence de presse africaine, 23 juillet 2008
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