Extraits d'une interview de Paul Ryberg, lobbyiste à Washington et responsable de la Mauritius-US Business Association (MUSBA)
Comment expliquez-vous l’initiative de Jim McDermott de vouloir réviser l’Agoa dont il est considéré comme le père ?
McDermott considère son projet de loi comme une extension logique de l’Agoa qui permettra d’offrir les mêmes préférences commerciales aux pays les moins avancés (PMA) qui ne sont pas d’Afrique. Il ne considère pas que son projet de loi mine l’efficacité de l’Agoa ou qu’il soit contraire aux intérêts des pays africains. L’effet le plus néfaste est la fin en 2015 des préférences de l’Agoa pour les pays qui ne répondent pas aux critères des Nations Unies par rapport à leur définition des pays les moins avancés : Maurice, Botswana, Ghana, Kenya, Namibie, Nigeria, Seychelles, l’Afrique du Sud et le Swaziland sont tous menacés d’être rayés comme bénéficiaires de l’Agoa.
La nouvelle initiative de Jim McDermott est-elle soutenue à Washington ?
Il y a beaucoup de soutien pour la réforme des préférences. [...] Il y a un nombre de dénominateurs communs qui réunissent ceux qui veulent réformer les préférences commerciales. Ils sont d’accord qu’il faut simplifier et harmoniser les différents régimes. Ils sont d’accord aussi qu’il faut étendre les préférences aux pays les moins avancés, plus particulièrement le Cambodge et le Bangladesh.
Il y a-t-il un risque que la réforme des préférences se fasse cette année ?
Je crois qu’il existe une bonne probabilité, un peu plus de 50%, qu’un projet de loi soit adopté cette année, mais ce ne sera pas le projet McDermott tel qu’il est. La grande question est de savoir ce qui sera retenu du projet McDermott dans la nouvelle loi. L’important est de savoir si nous pouvons résister à l’inclusion du Bangladesh et du Cambodge parmi les bénéficiaires, ce qui serait fatal pour les pays Agoa producteurs de textile.
L'Express de Maurice, 24 janvier 2010
Lire l'article dans son intégralité
Comment expliquez-vous l’initiative de Jim McDermott de vouloir réviser l’Agoa dont il est considéré comme le père ?
McDermott considère son projet de loi comme une extension logique de l’Agoa qui permettra d’offrir les mêmes préférences commerciales aux pays les moins avancés (PMA) qui ne sont pas d’Afrique. Il ne considère pas que son projet de loi mine l’efficacité de l’Agoa ou qu’il soit contraire aux intérêts des pays africains. L’effet le plus néfaste est la fin en 2015 des préférences de l’Agoa pour les pays qui ne répondent pas aux critères des Nations Unies par rapport à leur définition des pays les moins avancés : Maurice, Botswana, Ghana, Kenya, Namibie, Nigeria, Seychelles, l’Afrique du Sud et le Swaziland sont tous menacés d’être rayés comme bénéficiaires de l’Agoa.
La nouvelle initiative de Jim McDermott est-elle soutenue à Washington ?
Il y a beaucoup de soutien pour la réforme des préférences. [...] Il y a un nombre de dénominateurs communs qui réunissent ceux qui veulent réformer les préférences commerciales. Ils sont d’accord qu’il faut simplifier et harmoniser les différents régimes. Ils sont d’accord aussi qu’il faut étendre les préférences aux pays les moins avancés, plus particulièrement le Cambodge et le Bangladesh.
Il y a-t-il un risque que la réforme des préférences se fasse cette année ?
Je crois qu’il existe une bonne probabilité, un peu plus de 50%, qu’un projet de loi soit adopté cette année, mais ce ne sera pas le projet McDermott tel qu’il est. La grande question est de savoir ce qui sera retenu du projet McDermott dans la nouvelle loi. L’important est de savoir si nous pouvons résister à l’inclusion du Bangladesh et du Cambodge parmi les bénéficiaires, ce qui serait fatal pour les pays Agoa producteurs de textile.
L'Express de Maurice, 24 janvier 2010
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