Dipuo Peters, ministre sud-africain de l'Energie, s'est exprimé sur la volonté de créer une coopération entre les pays africains, afin de travailler conjointement aux programmes d'électrification. Ce choix de coopération présente de nombreux avantages pour ces pays: un renforcement de leurs capacités à mobiliser les fonds nécessaires, une maximisation des connaissances et des ressources dans ce domaine ou encore une diminution de la dépendance aux structures financières internationales telles que la Banque mondiale ou le FMI et à leurs financements. Elle a aussi mis l'accent sur le profit que pourrait avoir des pays tels que l'Afrique du Sud, la Namibie, le Niger, ou le Gabon, à coopérer dans le secteur du nucléaire. En effet, ces derniers comptent une forte présence en uranium, avantage certain pour la filière du nucléaire. Une mise en commun des compétences dans ce secteur permettrait également de combler le déficit de compétences présent dans certains pays, d'où un renforcement de ces dernières. La ministre sud-africaine s'est aussi attardée sur l'énergie nucléaire, précisant qu'elle ne serait pas la solution miracle pour le pays, mentionnant le plan sud-africain des ressources intégrés (ERI) qui est en cours.
CRI Online, 31 mai 2011