La crise politique qui perdure dans le pays, depuis 2009, pénalise les petites et moyenne entreprises (PME) malgaches, avec des pertes de marchés estimées en moyenne à 25%. La présidente du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM), Noro Andriamamonjiarison, précise que cette situation fragilise les PME, "moins armée pour affronter les difficultés". Selon le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUDD), ce sont 200.000 emplois formels qui auraient disparu depuis le début de la crise, en mars 2009. En effet, le processus de sortie de crise a du mal à être mise en place et à instaurer une stabilité solide dans le pays. En parallèle, la communauté internationale a gelé les aides en faveur du pays, sachant que ces dernières représentaient 50% du budget de l'Etat, dont 75% de sa partie investissement. Cette situation rend difficile la survie pour les PME de la Grande île, notamment dans une économie dominée par le secteur informel et quelques grosses sociétés. Il est donc nécessaire que le pays arrive à mettre un terme à l'instabilité politique qui règne, afin de stabiliser par voie de conséquence son économie et lui permettre de redémarrer.
Afriquinfos, 23 novembre 2011